VITE
PLUS VITE EN SNIPE AVEC STARVOILES
Le moins que l’on puisse dire c’est
que la voilerie
STARVOILES a étudié la question du SNIPE. Elle l’étudie même
depuis 1983 lorsque les premiers jeux de voiles sont sortis de nos ateliers de La Teste. Elle a vu
passer toutes les modes et toutes les tendances. Des mats Pistolas aux mats
Bruders en passant par tous les Cobras et autres Sidewinders. Elle a vu tous
les réglages avec les gréements mous et le mat qui bascule de 30cm vers l’avant
au vent arrière, ou au contraire les haubans tendus comme des cordes à piano
avec 25cm d’étarquage. Tous les tissus à la mode y sont passés des dacrons mous
en 250g aux mylars les plus légers en passant par tous les squares.
Bref en
SNIPE on en connaît un rayon…
1 PRÉPARATION DU BATEAU
A) LA COQUE
Toutes les
coques produites aujourd’hui sont de qualité équivalente. Elles sont toutes
suffisamment raides et bien construites pour pouvoir obtenir de très bons
résultats en SNIPE.
Il faut
vérifier l’étanchéité au niveau du puit de dérive, du vide vite, des listons et
de la liaison entre le pont et le cockpit.
Le bateau
doit être au minimum du poids (172.8
kg ) avec le plus de plomb possible (maxi 15kg.)
Dés que
vous avez un moment retournez la coque, bouchez toutes les rayures au mastic,
poncez tout le fond de coque avec une cale à poncer au 600 puis au 1000. Ensuite il ne restera
plus que le polish .
B) L’ACCASTILLAGE
Chaque
équipage prépare au mieux son bateau avec le rail comme ci et ses taquets comme
ça mais il y a quand même quelques règles à respecter :
-La
pantoire de GV qui rentre bien dans la poulie de bôme.
-Un palan
pour la drisse de foc (12 brins minimum) avec une course de 30-40 cm.
-Un système de poussoir de mât vers l’avant et vers l’arrière (le levier semble être le plus simple mais les palans avant/arrière sont encore mieux parce qu'ils n'ont pas de jeu).
-Un système de poussoir de mât vers l’avant et vers l’arrière (le levier semble être le plus simple mais les palans avant/arrière sont encore mieux parce qu'ils n'ont pas de jeu).
-Un tangon
automatique.
-Une tire
de foc avec un écartement d’environ 70 cm (60 pour les plus rentrés, 75 pour les plus ouverts). L’idéal étant bien sur de pouvoir le régler en navigation en latéral
et en longitudinal.
-Un hale-bas puissant (16 brins c'est parfait ) qui revient entre le barreur et l'équipier
-Un hale-bas puissant (16 brins c'est parfait ) qui revient entre le barreur et l'équipier
C) DÉRIVE /
SAFRAN
Pour la
dérive supprimez les rayures au papier à
l’eau (le 1000 va très bien en prenant son temps). Vérifiez la largeur du
profilage sur l’attaque, le bord de fuite et le bas de la dérive. Il ne doit pas
dépasser 1 pouce
(2.54 cm ).
Pensez également à la marque de jauge sur la dérive pour le vent arrière.
Pour le
safran, le poids au mini et les profils au maxi de l’épaisseur semblent être
les plus efficaces. Attention inutile d'avoir un safran au poids mini et une barre trop lourde. un tube alu 32 mm x 1.5 mm (un tube de tangon) est un bon compromis
2 LE MAT, SES BARRES DE FLÈCHE ET SES HAUBANS
A) LE PIED
DE MAT, L'ÉTAMBRAI ET L’ETAI
L’ancrage du foc doit
être avancé au minimum de la jauge (279.4 mm de l’étrave). L’ouverture de
l’étambrai doit également être avancée au minimum (1494 mm de l’étrave).Il y a plusieurs techniques pour mesurer la position du pied de mât :
-En mesurant directement l'axe du pied de mât jusqu'à l'avant du puit de dérive (39/41 cm sur un Persson)
-Ou il doit être positionné de manière à avoir la face avant du mât entre 1494 mm et1515 mm de l’étrave (au
niveau de l’étambrai) en position neutre une fois le gréement étarqué.
-En mesurant directement l'axe du pied de mât jusqu'à l'avant du puit de dérive (39/41 cm sur un Persson)
-Ou il doit être positionné de manière à avoir la face avant du mât entre 1494 mm et
Le bateau
est assez ardent et le safran petit et peu efficace. Avancer l’étai et le pied
de mât est un bon moyen pour rééquilibrer le bateau au maximum.
B) LES
ANCRAGES DE HAUBANS
Eux aussi
sont avancés au maximum de la
jauge. Au vent arrière vous pourrez davantage choquer la bôme. Mais par contre,
attention dans la brise, le mât peut s’inverser et flamber beaucoup plus
facilement. D’ailleurs, dans la brise n’hésitez pas (du moins au début) à les reculer d’un trou.
C) LES
BARRES DE FLÈCHE
C’est un
des gros morceaux du bateau. Il n’y a pas de barres de flèche miracle. A chaque
type de mat, à chaque poids d’équipage, à chaque grand voile correspondent une longueur et une
ouverture de barres de flèche. Mais il y a tout de même quelques grands
principes :
+Dans le
petit temps (tant que les barres de flèche ne sont pas en butée)
-
La longueur des barres de flèche influence le cintre longitudinal
-
L’ouverture elle, bien sûr ne joue pas
+A partir
du médium (dés que les barres de flèche sont en butée)
-
La longueur des barres de flèche influence le cintre latéral
-
L’ouverture, elle joue sur le cintre longitudinal
C’est
l’inconvénient des barres de flèches semi-libre (indispensable pour le vent
arrière), elles influencent tour à tour le cintre latéral ou longitudinal.
En
résumé :
Plus les
barres de flèche sont longues :
-
Plus le
mât précintre dans le petit temps
-
Plus le
mât est droit dans la brise (en latéral)
Plus les
barres de flèche sont ouvertes :
-
Plus le
mât est droit dans la brise (en longitudinal)
une bonne base de départ serait de commencer avec des barres de flèche de 42.5 cm de longueur et 76 cm d'ouverture
une bonne base de départ serait de commencer avec des barres de flèche de 42.5 cm de longueur et 76 cm d'ouverture
D) LES
HAUBANS
Les haubans
sont réglables en position et en tension. Ils influencent :
- Le cintre latéral et longitudinal.
- La tension de la draille de foc
- La quête et l’équilibre sous
voile.
1)
La
position.
Plus les
haubans sont reculés :
-
Plus
vous tendez facilement la draille de foc.
-
Plus
vous pouvez cintrer le mat en longitudinal.
-
Plus le
mât est maintenu dans la brise au vent arrière.
Plus les
haubans sont avancés :
-
Moins
vous tendez la draille de foc.
-
Plus
vous maintenez le mât droit en latéral.
-
Plus
vous pouvez choquer la bôme au vent arrière.
-
Plus le
mât peut partir sur l’avant au vent arrière.
2)
La
tension.
Plus les
haubans sont tendus :
-
Plus
vous tendez la draille de foc dans le petit temps.
-
Plus le
mât pré cintre en longitudinal.
-
Moins le
mât cintre en latéral.
-
Mieux le
mât est maintenu dans la brise au vent arrière.
Moins les
haubans sont tendus :
-
Plus
vous détendez la draille de foc dans le petit temps.
-
Moins le
mât pré cintre en longitudinal.
-
Plus le
mât cintre en latéral.
-
Plus le
mât partira sur l’avant dans le petit temps au vent arrière.
vous pourriez commencer à 17 comme tension de base
vous pourriez commencer à 17 comme tension de base
La
quête :
-
Plus le
mât est sur l’arrière et plus le bateau marchera dans la brise et au près en
général.
-
Plus le
mât est sur l’avant et plus le bateau marchera dans le petit temps et au
portant en général.
Comme
d’habitude faire la synthèse de tout cela n’est pas facile. Il n’y a pas de
recettes miracles pour tous les vents et toutes les allures !
Les haubans
sur l’arrière sont intéressants dans la brise pour bien tendre l’étai, bien pré
cintrer le mât et bien maintenir le mât au vent arrière.
Les haubans
sur l’avant sont intéressant dans le petit temps pour bien détendre l’étai au
près et bien basculer le mât sur l’avant au vent arrière.
Les haubans
tendus sont intéressants au près pour bien contrôler le cintre du mât.
Les haubans
mous seront intéressants au portant dans le petit temps pour bien basculer le
mât sur l’avant.
Le but de
tout cela étant de bien comprendre tous les mécanismes et toutes les
interactions entre chaque paramètre.
6.55 est une bonne quête de départ
6.55 est une bonne quête de départ
3 TABLEAU GÉNÉRAL DES RÉGLAGES (EXEMPLE)
BDF
|
43
|
OUV
|
78
| ||||||
NOEUDS
|
HAUBANS
|
DRISSE
|
TENSION
|
QUETE
|
RAIL
|
OUV RAIL
|
B LAME
|
BDF
|
H-BAS
|
0 - 8
|
- 2 TOURS
|
6
|
13
|
6.60
|
2.5
|
0
|
43
|
35
|
0
|
8 -12
|
BASE
|
5.4
|
17
|
6.57
|
2
|
0
|
40
|
35
|
1
|
8 - 12 V
|
BASE
|
5.4
|
17
|
6.57
|
2
|
1
|
43
|
38
|
1
|
12 - 16
|
+2 TOURS
|
5.3
|
20
|
6.53
|
3
|
2
|
37
|
41
|
2
|
16 - 20
|
+4 TOURS
|
5.2
|
22
|
6.50
|
4
|
3
|
37
|
44
|
3
|
20 ET +
|
+5 TOURS
|
5.1
|
24
|
6.48
|
5
|
4
|
37
|
47
|
4
|
4 LES VOILES
LA GRAND VOILE
Nous avons
6 moyens d’action pour modifier la grand-voile et adapter sa forme aux
conditions météo.
A) LE
POUSSOIR
Après avoir
étarqué le foc à la bonne quête avec la bonne tension dans les haubans, le
poussoir relâché, le mât se met naturellement dans une position que l’on
appellera la position « neutre ». Cette position doit impérativement
être repérée sur le pont et sur le mât pour pouvoir la retrouver facilement en
navigation.
Profitez-en
pour mettre également une marque 1
cm en avant et 1 cm en arrière du « neutre ». Au
près comme au portant dans 75% des cas, la position neutre est la bonne.
1 Au près :
- Dans le
petit temps, avec l’équipage à l’intérieur du bateau, poussez le mât
sur la marque avant pour le faire cintrer et aider la chute de la voile à
ouvrir.
- Dans le médium sans hale bas on le maintient au neutre
- Dans le médium avec hale bas le mât peut-être maintenu 5 mm en arrière du neutre pour contrecarrer la poussée de la bôme sur le mât
- Dans le brise quand vous ne tenez plus votre bateau à plat vous devez repoussez votre mât sur la marque avant pour faire cintrer le mât et aplatir la grand voile.
2 Au largue sans tangon sur la marque arrière pour recreuser la voile.
3 Au largue avec tangon sur la marque avant ça sera parfait.
4 Au vent arrière il y a 2 écoles :
L'école espagnole avec le bateau gîté le mât poussé et un VMG assez haut.
L'école amerloque avec le bateau contre-gité le mât sur l'arrière et un VMG bas.
Dans la brise pour la survie du mât le mieux c'est de le repousser sur l'avant.
B) LE HALE
BAS
Tant qu’il
n’est pas nécessaire de choquer l’écoute de GV pour garder le bateau plat,
laissez votre hale bas détendu. Dès qu’il faudra choquer la GV, le hale bas
sera pris progressivement pour enlever de la puissance dans la voile. Le hale bas va
faire cintrer le mât et donc aplatir la voile. Attention
tout de même à ne pas trop en prendre : s’il y a des grands plis qui
partent du point d’écoute et qui vont jusqu’au mât : c’est qu’il y a trop
de hale bas.
Au portant
quel que soient les conditions : Cherchez à mettre la latte supérieure
parallèle à la bôme en ajustant le hâle bas en fonction du vent et des risées.
C) LA
PANTOIRE
La pantoire
n’est pas forcément un réglage très important, aujourd’hui la plupart des bateaux ont une pantoire
fixe.
En premier
lieu, assurez-vous que dans le petit temps, les 2 brins rentrent bien dans la
poulie pour être sûr que la bôme peut être bien centrée.
Ensuite,
dès que vous prenez du hale bas, le brin sous le vent se mollit et décentrer la
pantoire ne sert plus à rien. Vous obtenez le même résultat en choquant
l’écoute.
La pantoire
n’est utile que dans le médium lorsque au rappel à fond vous tenez le bateau à
plat sans problème mais la barre est un peu dure : là choquez 5 cm de pantoire pour soulager
la barre.
D) LE
CUNINGHAM
Plus vous
prenez de Cuningham plus vous ramenez du creux le long du mât et plus vous
aplatissez la chute.
Le Cuningham est donc intéressant dans la brise quand vous
ne tenez plus le bateau :
Il soulage
la barre
Il aplatit
la voile
Au portant,
veillez à toujours avoir le cuni bien relâché.
E) LA
BORDURE
Même chose
que le cuni, plus vous en prenez, plus vous aplatissez le bas de la voile,
et plus vous aidez la chute à ouvrir.
Donc dès que le bateau devient dur à tenir à plat vous prenez la bordure à
fond.
Dans un
vent plus faible, la bordure ne sera relâchée que d’1 ou 2 centimètres . La
lâcher plus, diminuerait trop le couloir entre le foc et la grand voile et
arrêterait le bateau.
F) L’ECOUTE
L’écoute,
évidemment, c’est le plus important. Tout le reste ne sert à rien si l’écoute
n’est pas parfaitement réglée au demi-centimètre près.
+ Petit temps
L’équipier à l’intérieur du bateau, vous devez avoir le brin de pantoire sous le vent mou et le penon de chute de la latte du haut qui porte environ 50% du temps. S’il ne porte pas, vous êtes trop bordé le bateau s’arrête. S’il porte tout le temps, vous êtes trop choqué ; ça peut marcher avec du clapot mais vous allez sûrement manquer de cap.
+Petit médium
L’équipage
au rappel, tranquille, les 2 brins de la pantoire sont tendus, la bôme est bien
au centre et vous ajustez la tension de la chute avec l’écoute. Le vent baisse
un peu vous choquez 5 mm ,
le vent monte un peu vous bordez 5
mm .
Le bateau
doit être parfaitement plat et ne doit jamais s’arrêter.
Votre penon
de chute doit porter en permanence et tant qu’il porte vous pouvez border.
+Médium fort
Là, le
rappel devient franchement plus dur. Dans les molles, le bateau à plat, vous
maintenez encore la bôme au centre. Le hale bas est ajusté sur ce réglage
d’écoute et les 2 brins de la pantoire sont toujours tendus. Mais dans les risées vous n’avez plus
le choix : il faut choquer, et là ça devient beaucoup plus fatiguant pour le barreur. C’est
l’inverse du petit médium, il faut choquer dans les risées et reborder dans les
molles. Le barreur doit en permanence garder l’écoute à la main et négocier
chaque vague et chaque risée pour toujours maintenir le bateau parfaitement
plat.
+Brise
La
technique est la même que dans le médium fort : écoute à la main, bateau
plat.
Bordure à
fond, Cunningham à fond, hale-bas à fond, la voile est aplatie au maximum mais
sans pli de surtension (par exemple des plis partant du point d’écoute jusqu’au
mat indiquant qu’il y a trop de hale bas ou en tous cas que le mat cintre
trop).
Dès que le
bateau gîte il va s’arrêter sur une vague. Dans la brise, il vaut mieux être
trop choqué que trop bordé.
LE FOC
A) LA DRAILLE
En
simplifiant un peu, plus la draille du foc sera tendue et plus vous ferez du
cap. Par contre plus elle sera molle et plus vous pourrez faire de vitesse.
Pour tendre
la draille vous avez 4 moyens :
-Une tension
de haubans importante.
-Un mât
maintenu bien droit par les barres de flèche pour empêcher les haubans de se
détendre.
-Une tension
d’écoute de grand voile importante : plus vous tirez sur la chute de la
grand voile plus vous tirez sur la tête de mât et plus vous tendez la draille
de foc.
-Et tout
simplement en tendant la drisse de foc.
B) LE
CUNNINGHAM
Là c’est très
simple, trop pris il vous empêche de faire du cap et pas assez pris l’avant du
foc est trop fin et le bateau devient dur à barrer. Le Cunningham
doit toujours être réglé avec des micro-plis perpendiculaires au guindant.
C) LE CHARIOT
-Le réglage
latéral :
Toujours en
simplifiant :
-Plus le chariot est rentré et plus on fait du cap.
-Plus le chariot est rentré et plus on fait du cap.
-Plus
le chariot est sorti et plus on fait de la vitesse.
Il y a tout
de même une fourchette de 60 cm à 80 cm d’écartement entre les 2 chariots à ne pas dépasser.
-Le réglage
longitudinal :
Là il faut
procéder avec méthode et tout noter à chaque sortie. Vous prendrez le temps de
faire des repères partout : sur le rail, sur le brise lame et sur les
barres de flèche.
Vous devez
d’abord déterminer le réglage moyen : Avec une tension d’écoute normale,
la chute à 34-38 cm
sur la barre de flèche et la bavette à 40-45 cm sur le brise lame, par 6-10 nœuds de vent, en lofant légèrement, le
guindant du foc doit déventer sur toute la hauteur de façon régulière. Si le
chariot est trop reculé le haut du foc dévente en premier. Si au contraire il
est trop avancé c’est le bas du foc qui dévente en premier. Lorsque vous lofez
légèrement si le guindant se dévente
régulièrement sur toute la hauteur ne bougez plus vous avez le réglage moyen.
Dans la brise vous pouvez reculer le chariot de 2 à 4 cm . Dans le petit temps au
contraire vous pouvez l’avancer de 2 à 3 cm par rapport au réglage moyen.
D) L’ECOUTE
Évidemment,
comme pour La GV, l’écoute c’est le plus important : 5 mm en plus ou en moins et
c’est la catastrophe.
En tout premier lieu, habituez-vous à utiliser les repères
des barres de flèche et du brise lame. Cela vous permettra de reproduire le
même réglage d’un bord sur l’autre et de bien visualiser la forme du foc dans
l’espace.
La force du
vent changeant en permanence, vous devrez ajuster la tension d’écoute en
permanence.
-
Petit temps - équipier sous le vent :
Le pennon
placé sur la chute à la hauteur des barres de flèche vous donne la limite du
bordé : S’il ne porte pas c’est que vous êtes trop bordé. Il doit porter
en permanence avec une chute à 25-30
cm sur la barre de flèche.
-
Petit médium - équipage sur le caisson :
Le chariot
réglé au neutre vous pouvez border l’écoute jusqu’à ce que le pennon de chute
commence à décrocher légèrement avec la chute à 35 cm sur la barre de flèche
-
Médium plus fort - équipage au rappel :
Le chariot
toujours au neutre ou légèrement reculé vous pouvez border encore un peu plus.
Le pennon de chute lui, porte tout le temps c’est le pennon de guindant qui
vous donne le réglage : Si vous êtes obligés de trop tirer sur la barre
pour remplir les pennons et faire trop gîter le bateau, rebordez un peu plus,
la barre va s’adoucir et le bateau s’aplatir. Dans les vents irréguliers
équipage assis / équipage au rappel, il va donc falloir ajuster l’écoute à
chaque risée. Une risée arrive, l’équipier sort au rappel et borde 5 mm . Une molle arrive, il
rentre du rappel et rechoque les 5
mm .
-
Brise - équipage rappel à fond :
Il faut
libérer de la puissance.
Le chariot en position reculé on peut border encore un peu
plus. Quand le foc sera trop bordé, il renverra dans la grand-voile et vous ne
pourrez plus la choquer correctement dans les risées. Il faudra alors faire ouvrir le foc un peu
plus : soit en reculant le rail, soit en rechoquant un peu d’écoute. Dans
la brise la chute peut se retrouver à l’extérieur des barres de flèche à 45-50 cm du mat.
5 NAVIGATION AUX ALLURES PORTANTES
Contrairement
aux idées reçues l’absence de spi sur le SNIPE ne simplifie pas vraiment les
choses aux portants. Vous chercherez toujours à donner de la puissance dans les
voiles en relâchant les Cunninghams et la bordure. Le hale-bas lui sera ajusté pour avoir
la latte du haut parallèle à la bôme ou plus ouverte.
La première
question à se poser en arrivant à la bouée au vent c’est : « faut-il
le tangon ? »
PORTANT AVEC TANGON
Dés que le
vent apparent atteint ou dépasse les 90° vous devez mettre le tangon.
A 90° du
vent apparent le tangon est sorti à fond et l’écoute doit être bordée au maxi
jusqu’à ce que la chute du foc (qui pour l’occasion devient le guindant) soit à
la limite du décrochage. Il faut essayer de rester en écoulement laminaire le plus longtemps possible. Ensuite en abattant davantage vous chercherez toujours
la surface projetée la plus grande en bordant le foc à plat.
A 90° la
drisse sera au réglage du près. Plus le vent viendra de l’arrière plus la
drisse sera choquée (maximum 40 cm). Vous vous servez de la drisse pour faire ouvrir plus ou moins le guindant (qui justement est devenu la chute)
Dans des
conditions maniables placez le mat sur la marque arrière
pour maintenir le mat droit. Dans la brise poussez le mat sur la marque avant
pour contre-carrer la poussée du tangon et éviter le flambage du mat.
PORTANT SANS TANGON
Dans le petit
temps l’équipier tient directement le point d’écoute du foc et l’écarte au
maximum vers l’extérieur. Quand l’équipier doit venir au vent pour maintenir
le bateau à plat vous utiliserez le barber pour continuer à écarter le foc au
maximum.
La drisse
reste sur le réglage du près.
Le poussoir
est placé sur la marque arrière pour recreuser la voile.
Voilà ce que
l’on peut dire sur les réglages du SNIPE en essayant de rester simple.
Pour les
questions n’hésitez surtout pas
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire